Zilch distribue un millier de casquettes gratuites à East Ferry

Drôle de nom.

"Oui, même sur le ferry, vous n'avez pas le droit de ne pas porter de masque. Les gens pensent souvent : tram, bus, train, mais sur le ferry aussi, c'est obligatoire. Et s'ils portent un masque, il est souvent d'une couleur terne, sans motifs. Nous nous sommes dit que cela pourrait être un peu plus coloré. Nos vêtements, en particulier la collection d'été, sont composés de couleurs vives. Avec le tissu restant, nous fabriquons maintenant des casquettes de ponton".

Une lacune dans le marché.

"Nous nous sommes dit : chapeau de bouche, chapeau de ponton, c'est drôle. Et nous avons du tissu à revendre. Alors pourquoi pas ? Mais nous considérons qu'il s'agit plutôt d'une action ludique visant à embellir le paysage urbain. Nous le faisons sans intention commerciale".

Aha, c'est pourquoi vous en offrez mille gratuitement aujourd'hui.

"Oui, nous les distribuons entre 9 et 10h30 le matin et entre 15h30 et 17h l'après-midi. Nous avons constaté que les gens sont très heureux de les recevoir. Ils en choisissent un eux-mêmes, sourient et le mettent. C'est un cadeau en ces temps difficiles".

Fabriquez-vous les bouchons vous-mêmes ?

"Notre producteur grec les fabrique à prix coûtant, il a trouvé l'idée incroyablement bonne. Nous en avons commandé dix mille et nous les envoyons gratuitement à nos points de vente. S'ils en veulent plus, ils peuvent aussi les stocker à prix coûtant. De cette façon, on s'entraide un peu et les clients adorent ces bonnets de fourrure parmi nos vêtements".

De cette façon, vous faites quelque chose pour quelqu'un d'autre après tout.

"Tout le monde ressent l'impact de la crise du corona. Si l'on peut faire quelque chose à l'époque, on le fait. C'est une goutte d'eau dans l'océan, mais bon, c'est déjà ça".